Une enquête internationale de 2011 démontre l'importance d'impliquer le patient dans le choix de son traitement. L'enjeu est d'importance puisqu'en France, seul 37% des patients affirment avoir été associés aux choix thérapeutiques lors d'une consultation.
Une consultation d'une quinzaine de minutes ne permet pas aux médecins de connaitre parfaitement son patient et sa maladie. Ainsi, il est primordial qu'un dialogue s'instaure entre les deux partis, afin de limiter les risques de mauvais traitements.
De nombreuses études ont démontré à la fois l'importance de ce dialogue et le manque actuel d'implication des patients. Une étude réalisée par Cochrane démontre notamment que l'implication du patient dans les choix thérapeutiques réduirait de 40% la prescription d'antibiotiques dans le traitement des infections respiratoires. Selon le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la Haute Autorité de santé (HAS), "les patients sont mieux informés et plus confiants dans la décision médicale prise en commun. Leur niveau d'anxiété est significativement plus bas, un mois après la consultation."
Bien que ces études aient été réalisées auprès d'adultes, l'association SPARADRAP est persuadée qu'un dialogue entre les médecins et leurs jeunes patients est tout aussi primordial en pédiatrie.
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