Prise en charge chaotique lors d'une hospitalisation

Lors du rendez-vous avec le médecin anesthésiste, nous avons rempli une pré-inscription avec tous les documents remis. Cela ne nous a pas évité une heure d'attente pour l'inscription dans une salle surchauffée...

Enfin, nous sommes pris en charge pour nous entendre dire 1h30 plus tard que l'on pouvait partir car l'opération prévue le matin était décalée à 15H30 ! L'attente et l'angoisse d'un enfant d'un enfant de 3 ans 1/2 n'était visiblement rien au regard de leur précieux planning.

J'ai refusé de partir pour ne pas perturber mon fils, et une autre infirmière a réagi. Elle s'est mobilisée pour avancer l'intervention. Finalement celle-ci a eu lieu vers 12H30. Le personnel a été prévenu à l'exception de l'infirmière (dragon...) de nuit.

Nous avons pu bénéficier d'un lit d'accompagnant mais le lit qu'occupait Arthur n'était pas adapté à son âge : lit adulte sans barrière. Il a fallu bricoler une barrière de fortune avec le mobilier. Il n'y avait pas de support fixe pour le "pousse-seringue" automatique et le porte-perfusion n'avait pas de roulettes. Ce qui a conduit à un véritable parcours du combattant pour aller aux toilettes et à la douche !

Nous n'avons pas eu le droit d'accompagner notre fils pour l'induction et le réveil. Le retour dans la chambre a pris 1h30 de retard faute de personnel et c'est le chirurgien lui-même qui est intervenu ! Cela a été très traumatisant pour Arthur.

Nous lui avions expliqué grâce à vos brochures mais à 3 ans 1/2, cela reste très difficile à vivre. Heureusement l'opération a été efficace.

 

La maman d'Arthur, 2010