Comment bien préparer son enfant à une intervention chirurgicale

Je vous livre mon témoignage sur la manière avec laquelle j’ai préparé mon « sizans » à son opération.

Après avoir rencontré et échangé avec l’anesthésiste qui s’occupera de mon mignon, j’ai été informée de l’existence d’un ouvrage très clair et très bien construit à destination des enfants, le fameux « Je vais me faire opérer » de l’association SPARADRAP.

Topissime !

 

Un livret illustré à la manière d’une petite bande-dessinée qui explique tout le déroulement d’une opération chirurgicale aux enfants, à partir du moment où il se réveille chez lui, le matin, jusqu’au moment où il récupère doucement dans sa chambre d’hôpital après être sorti de la salle de réveil.

Nous avons donc lu, plusieurs fois, ce guide au « sizans » en le remettant dans le contexte d’une chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire lorsque l’enfant est opéré très tôt le matin et peut rentrer chez lui l’après-midi et rester sous la surveillance d’un parent pendant plusieurs jours avec tout un protocole de soins à effectuer et/ou de médicaments à prendre, prescrits par le chirurgien et/ou l’anesthésiste, pour atténuer la douleur.

Et je dois bien avouer que ce livret a été non seulement efficace pour bien préparer mon enfant à son opération mais aussi pour moi à comprendre et mieux appréhender cet événement.

 

Je le recommande donc vivement à tous les parents qui doivent prochainement faire opérer leur enfant.

Lors du rendez-vous avec l’anesthésiste, ce dernier m’a franchement fait flipper quand il m’a annoncé, devant mon titi, qu’il s’agissait d’une intervention « douloureuse » ! Je me rappelle, qu’à ce moment précis, mon cerveau a buggé. J’étais dans mes petits souliers, la tête rentrée dans les épaules.

Grâce au livret « Je vais me faire opérer », j’ai appris qu’il était important de dire « la vérité » sur son intervention chirurgicale à son enfant de sorte à ce qu’il n’ait pas de « mauvaise surprise » lors de son admission au bloc (inconnu, peur, stress, refus de coopérer) ou suite à son intervention (douleur, nausées, pleurs ou cris de détresse), au risque de compromettre l’efficacité de toute l’opération.

 
Melle O - 02
Melle O - 03
 

Heureusement, le jour de l’intervention, mon titi était volontaire et coopérant. Il était rassuré de constater que tout se déroulait comme on l’avait lu dans le livret. Il est parti au bloc sans verser une larme même si j’ai vu dans son regard qu’il était tout à coup moins fier que la minute précédant l’arrivée du brancardier. Je lui ai dit « à tout à l’heure » en lui envoyant un petit baiser. Et, une fois parti,… je me suis effondrée !

Si votre enfant doit être opéré prochainement, je vous encourage à aller consulter le site de l’association SPARADRAP sur lequel vous pourrez commander et feuilleter le fameux livret « Je vais me faire opérer ». #VécuEtApprouvé

 

Sophie B, maman et blogeuse